Dans le premier article, j’avais commencé à raconter comment j’avais démarré 17 degrés et la création de t-shirts, aujourd’hui je continue, et ça devient sérieux 😉
Après avoir débuté timidement dans le design et l’impression de t-shirts, mais boostée par le succès de mes premières créations, j’ai cherché à pousser ce qui n’était qu’un projet vers quelque chose de plus construit.
Il a donc fallu créer un e-shop digne de ce nom, faire un logo, et trouver d’autres moyens de produire les t-shirts et sweatshirts de manière plus directe. J’utilisais jusque là des services d’impression en ligne, de très bonne qualité mais j’étais freinée par le temps de livraison, la difficulté de faire des prototypes et surtout le besoin de rencontrer un imprimeur, un vrai, à qui je pourrais poser toutes mes questions et qui saurait me renseigner sur les points techniques.
Alors comme à l’ancien temps des pages jaunes j’ai feuilleté internet et pris des rendez-vous jusqu’à trouver…
Et j’ai trouvé ! Rendez-vous, tests, 1ères commandes, j’ai fait tout ça dans les mois qui ont suivi, puis les premières ventes éphémères, passage obligé pour tous les créateurs aujourd’hui, qui m’ont permis d’identifier les produits à succès et les autres, de présenter 17 degrés et d’avoir des retours.
(Je me suis également frottée à l’administration, pour diverses histoires de statuts, et je ne dirai que ça : “Soyez patients” ! 😉 )
Dans mes premières fiertés, celle d’avoir rencontré des boutiques qui ont accepté mes produits avec enthousiasme, dès le premier été, à Caen, Etretat et Trouville ! Bon ok, tout n’était pas rôdé-rôdé, mais le fait d’être “validée” par des gens extérieurs aide vraiment à se sentir légitime et pousse à continuer.
Après ça à la rentrée, plusieurs moi se sont passés où je pense que j’ai un peu perdu du temps du fait de ne pas être entourée et de manquer de conseils axés business. Et oui on ne peut pas faire que de la créa, quand on entreprend on est obligé de sortir de son domaine pour aller lire des articles sur Excel (entre autre) !
J’ai donc continué à créer des modèles, à chercher de nouvelles bases textiles en coton bio cette fois-ci, et à me former (notamment via la Cité des Métiers dont j’ai découvert l’existence mille ans après tout le monde apparemment, mais en même temps c’est au sous-sol de la Villette, qui va là ??)
Et au printemps 2018, re-belote, j’ai sorti une nouvelle collection… et rejoins la Patronnerie, pour de nouvelles aventures à venir !
